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Un programme passionnant !

Si l'esprit populaire, enjoué et espiègle de Poulenc n'est pas totalement absent de sa Sonate pour violon et piano, la fougue, la fureur et le tragique dominent l'écriture de l'oeuvre dédiée au poète Federico Garcia Lorca assassiné par les fascistes espagnols en 1936, écrite en 1943 (en pleine occupation allemande) et révisée en 1949.

La relation entre la Hongrie et la France est introduite dans le programme avec l'arrangement pour piano (1925) des Valses du ballet Coppélia du Français Delibes par le Hongrois Dohnanyi.

Les deux œuvres suivantes furent inspirées par la violoniste hongroise Jelly d'Aranyi tout d'abord à son compatriote Bartok qui lui composa deux sonates (1921). Le style de la deuxième enregistrée ici est un exemple de modernité exacerbée entre passages au dénuement extrême et une écriture nerveuse et incisive.

Suivant l'interprétation de la première sonate de Bartok entendue en concert et inspiré par la violoniste mais aussi par provocation envers le compositeur hongrois (qui avait déclaré peu de temps avant détester l'inauthenticité de la musique tzigane et des oeuvres à caractère hongrois de Liszt et de Brahms), Ravel proposa sa vision de la Hongrie avec la pièce Tzigane (1924) évoquant le mystère, la fierté et les rythmes dansants et nerveux symbolisant la culture tzigane.

Paru le 23 février 2018 - Rayon Musique classique

Pour écouter l'album sur Deezer (en entier et gratuitement après inscription ou en extraits de 30 secondes):

Tag(s) : #Musique classique, #Violon, #Piano
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